Aujourd’hui, cueillette des chayottes (Sechium edule ou chouchou, christophine et plein d’autres jolis noms lui sont aussi donnés dans les îles) et des premiers kiwaïs (Actinidia arguta, des mini kiwis) du jardin… Ces deux plantes sont des lianes qui ont un fort développement, pour lesquelles il faut prévoir de la place et des supports solides.
La chayotte donne depuis la première année (au passage, merci à Raymond pour le plant d’origine!) et est resté en terre depuis. Elle disparait l’hiver. J’utilise l’ensemble de ses tiges et feuilles séchées pour couvrir le plant en prévision de la période de froid. Malgré cela, on s’inquiète toujours de ne pas la voir réapparaitre au printemps… Pourtant, elle ressort tout le temps… d’abord un peu timide, puis d’un seul coup, elle se met à émettre des lianes de plusieurs mètres.
Cette année, elle a intégralement couvert une partie de mes vignes…jusqu’à en oublier qu’elles existaient bien cachées sous ce feuillage luxuriant.
Chair croquante, texture entre la pomme de terre et la courgette, un goût pas très prononcé, font que la chayotte se prête bien aux potages, gratins, poêlées de légumes…
Les kiwaïs quant à eux sont pérennes et leur développement se poursuit plutôt lentement année après année. Aujourd’hui, ici, ils couvrent une des superbes treilles de Francis Beninca. Plantés en automne 2016, ils donnent pour la première fois de manière importante cette année en 2023. Allez, on les teste en confiture pour commencer… Ensuite, nous verrons ce que Manu peut en faire! A découvrir au salon de thé le prochain weekend!
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